France: Un site d’information français a révélé que le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, prépare une longue liste d’imams à expulser de France, après l’imam marocain Hassan Iquioussen.
Le site Internet français Mediapart a rapporté avoir vu ce qui semble être que Gérald Darmanin a identifié plusieurs imams qu’il cherchera à exclure, dont l’ancien président de l’Union des organisations islamiques de France.
Après Iquioussen, Darmanin prêt à dégainer une longue « liste » d’imams à expulser via @Mediapart https://t.co/19jWqJuLXc
— Michel Deléan (@michel_delean) September 3, 2022
Le site a souligné que Darmanin s’est félicité de l’arrêt du Conseil d’Etat, qui a permis de demander l’expulsion d’une personne même si elle est née en France, mariée en France et a des enfants, ce qui ouvre la porte, selon le ministre, de statuer sur des cas similaires, et le ministre a expliqué que « 734 étrangers extrémistes » ont été expulsés depuis l’élection du président Emmanuel Macron, dont « 72 au cours des sept derniers mois ».
Suspension de la décision d’expulsion d’un imam marocain de France.. Darmanin fait appel
Le 05 août 2022, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a exprimé son intention d’expulser l’imam marocain, Hassan Iquioussen, évoquant son recours contre la décision de suspendre son expulsion devant le Conseil d’Etat.
Vendredi, Darmanin a déclaré dans un tweet sur sa page officielle sur la plateforme Twitter : « En ce qui concerne l’expulsion de l’imam Iquioussen, il est déterminé à combattre ceux qui portent et publient des déclarations antisémites qui contredisent l’égalité des femmes et des hommes, Je fais appel de la décision de commenter devant le Conseil d’Etat.
Expulsion de l’Imam Iquioussen : bien décidé à lutter contre ceux qui tiennent et diffusent des propos de nature antisémites et contraires à l’égalité entre les femmes et les hommes, je fais appel devant le Conseil d’Etat de la décision de suspension. pic.twitter.com/IUBiYPfNIm
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 5, 2022
Le tribunal administratif a justifié sa décision en affirmant que cela « affecterait de manière disproportionnée la vie privée et familiale » d’Hassan Iquioussen. Il appartiendra à la plus haute juridiction administrative de trancher ce litige.
Selon un communiqué de presse du ministère français de l’Intérieur, vendredi, que, conformément à la décision du tribunal de Paris, le ministre de l’Intérieur a décidé de faire appel du verdict devant le Conseil d’Etat.