Le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, a rencontré Diego Mellado Pascua, l’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie, hier au Palais du Gouvernement. Cette réunion a porté sur les liens entre l’Algérie et l’Union européenne (UE). Ils ont discuté des façons de renforcer leur partenariat économique, commercial et politique.
L’objectif principal ? Créer une relation plus équilibrée et bénéfique pour les deux parties. Cette rencontre marque une étape importante dans les efforts pour relancer la coopération entre l’Algérie et l’UE.
Discussion sur l’accord d’association
Depuis 2005, l’Algérie et l’UE sont liées par un accord d’association. Cet accord vise à faciliter le commerce entre les deux parties et à attirer les investissements. Cependant, de nombreux Algériens estiment que cet accord n’a pas répondu à leurs attentes. Ils pensent qu’il favorise davantage l’Europe que l’Algérie.
Lors de la réunion, le Premier ministre et l’ambassadeur ont convenu de réviser cet accord. Le but est de s’assurer que les intérêts de l’Algérie soient mieux pris en compte. Cela inclut la protection des entreprises algériennes, en particulier dans les secteurs sensibles comme l’agriculture et l’industrie.
L’ambassadeur de l’UE a souligné l’importance de cet accord pour renforcer les liens économiques. Il a aussi exprimé le souhait de voir les échanges commerciaux augmenter, dans les deux sens.
Énergie : un pilier du partenariat
L’énergie est au cœur de la relation entre l’Algérie et l’UE. L’Algérie est l’un des principaux fournisseurs de gaz naturel de l’Europe. Avec la crise énergétique actuelle, ce partenariat est encore plus important.
Lors de la rencontre, les deux responsables ont discuté de l’avenir de cette coopération énergétique. L’UE souhaite non seulement importer plus de gaz algérien, mais aussi travailler avec l’Algérie sur les énergies renouvelables. Le solaire et l’hydrogène vert, par exemple, pourraient devenir des projets communs dans les années à venir.
De son côté, l’Algérie voit dans cette collaboration une opportunité de diversifier son économie. En investissant dans des projets modernes et durables, le pays pourrait attirer davantage d’investissements européens.
Coopération commerciale
Une partie importante de la discussion a porté sur les échanges commerciaux. L’UE est le principal partenaire commercial de l’Algérie. Cependant, des obstacles restent à surmonter pour que cette coopération atteigne son plein potentiel.
Un comité technique entre l’Algérie et l’UE se réunira bientôt pour discuter des questions commerciales. Ce comité examinera les moyens de simplifier les procédures douanières et d’améliorer le climat des affaires. Les deux parties souhaitent également diversifier leurs échanges, en se concentrant sur d’autres secteurs que l’énergie, comme l’agriculture et l’industrie.
Sécurité et stabilité régionale
Au-delà de l’économie, la réunion a également porté sur des questions politiques et sécuritaires. L’Algérie joue un rôle clé dans la stabilité de la région, notamment en Afrique du Nord et au Sahel.
L’UE considère l’Algérie comme un partenaire fiable dans la lutte contre le terrorisme et les migrations illégales. Lors de la rencontre, les deux responsables ont discuté des moyens de renforcer cette coopération, à travers des formations, des échanges d’informations et des projets conjoints.
Une relation tournée vers l’avenir
En conclusion de leur rencontre, Nadir Larbaoui et Diego Mellado Pascua ont exprimé leur satisfaction. Ils se sont engagés à travailler ensemble pour bâtir une relation plus forte, qui profite à leurs peuples.
La prochaine étape sera la tenue du Conseil d’association Algérie-UE, qui permettra de prendre des décisions concrètes. Cette rencontre montre que l’Algérie et l’UE veulent avancer ensemble, dans un esprit de respect et de partenariat équilibré.