L’industrie halieutique algérienne demeure otage du sous-développement. Une situation à laquelle le gouvernement semble déterminé à inverser en prenant un certain nombre de mesures dont celle de créer quelque 500 start-ups spécialisées.
Ces 500 microentreprises qui seront créées dans le domaine de la pêche et l’aquaculture au cours des trois prochaines années afin de porter la production halieutique à 166 000 tonnes par an, de créer 30 000 emplois et d’améliorer la valorisation des produits de pêche destinés à l’export, a souligné Sofiane Salaouatchi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques.
Toujours selon la même source, les pouvoirs publics renforceront l’appui financier aux opérateurs souhaitant investir dans le secteur halieutique à cette échéance. Des crédits sont ainsi prévus pour être alloués aux microentreprises en 2022.
Il convient de rappeler que la production halieutique algérienne a atteint environ 105 000 tonnes en 2019 et les exportations ont généré 9 millions de dollars, selon les données de l’Office national des statistiques (ONS).